Moi, récompensée? NON! Les bénévoles de l’APIPD ? OUI !

Toute une équipe composée d’hommes et de femmes de bonne volonté viennent, à travers ma modeste personne, de voir leurs efforts et leur sacerdoce récompensés par cette médaille d’or du Grand prix humanitaire. En effet, sans l’engagement inconditionnel de ceux-ci dans leur lutte contre cette pathologie invalidante, sans leur prise de conscience certaine, sans leur confiance en un avenir meilleur, nous n’en serions pas là aujourd’hui à accepter volontiers la remise de cette médaille d’or qui récompense des années d’effort pour apporter un tant soit peu de réconfort à nos malades, à défaut de les soigner.
Pour être honnête, je dois reconnaître qu’en tant que présidente d’association, je ne m’attendais pas à de tels honneurs dans la mesure où grand nombre de personnes, bien avant moi, se sont investies corps et âme dans l’aide qu’elles ont apportée ou apportent à leur prochain.
Ces personnes qui, comme moi, ont vu leur travail récompensé n’ont, j’en suis consciente, jamais pensé qu’elles le faisaient pour tirer une quelconque gloriole ou un quelconque bénéfice personnel. J’ajouterai que c’est à cela que l’on reconnaît un mérite.
J’ai pensé en mon for intérieur que je n’étais pas à la hauteur pour recevoir cette distinction, mais le jury a décidé souverainement de me la remettre ; alors, je l’accepte au nom de toute « mon équipe » à laquelle je la dédie, de même que je la dédie parallèlement, aux malades et à leurs parents, et je dis bravo aux autres récipiendaires pour l’ouvrage abattu jusque-là.

Merci aux membres du Grand Prix Humanitaire de France (GPHF) !

Jenny Hippocrate Fixy